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Passage "éclair" au Cambodge

5 Juin 2016 , Rédigé par Le BLOG d'Around The Rock Publié dans #Récits de voyage, #Cambodge, #Laos

Après 5 mois passés au Laos (novembre 2015 à mars 2016) dans la région de Luang Prabang auprès de l’association Free The Bears, nous prenons la direction de Vientiane pour y retrouver Sébastien DUFFILLOT, le Directeur de l’ECC, Elephant Conservation Center, basé à Sayaboury (ex Elefantasia). Nous l’avions déjà rencontré afin de présenter la candidature de Céline pour une création de poste au centre des éléphants. Depuis notre dernière entrevue, le français qui vit au Laos depuis 18 ans a affiné la fiche de poste. Il s’agit maintenant de deux mi-temps : un pour la partie marketing qui sera pourvu par une australienne et l’autre pour le contrôle de gestion idéal pour Céline qui se met finalement d’accord avec Sébastien pour un contrat de 6 mois. Pour la première fois depuis notre départ Céline va pouvoir mettre ses compétences dans le domaine financier au service de la protection animale. De mon côté, je continuerai à m’occuper de l’association Around The Rock, à faire de l’écovolontariat pour l’ECC et autres ONG comme par exemple Free The Bears. Nous gardons toujours à l’esprit d’organiser des expéditions avec les membres de l’association au Laos ou au Cambodge.

Nous quittons la capitale du Laos et réalisons que notre tour du monde prend une tournure que nous n’imaginions pas. Mais nous nous étions dit à notre départ de France, 2 ans plus tôt, que nous saisirions toutes les opportunités nous permettant de travailler au plus près de la faune et de ses défenseurs ; il n’y a aucun doute nous devons nous lancer dans cette nouvelle aventure.

Nous rentrons très facilement en Thaïlande, nous connaissons bien la procédure car c’est la deuxième fois que nous nous y rendons. Le premier changement notable en Thaïlande est la conduite à gauche, mais la route n°2 qui mène à Bangkok est une 4 voies en parfait état et nous avalons les kilomètres sans difficulté. Le paysage sans relief est monotone et nous traversons des villes très modernes qui nous plongent dans un univers occidentalisé que nous avions totalement oublié, le Laos nous manque déjà. Au fil des kilomètres, tout n’est que zones industrielles, grands magasins, temples aux enseignes lumineuses tape à l’œil. On espère trouver un peu de réconfort dans la cuisine Thaï, mais la profusion de nourriture industrielle nous met le moral dans les chaussettes. Nous sommes conscients que la zone où nous nous trouvons n’est pas la plus intéressante du pays et il existe sûrement des régions plus authentiques, cela fera peut-être l’objet d’un autre séjour en Thaïlande. Nous repensons à la phrase de Nagy, un voyageur que nous avions rencontré au Laos « sortie du Laos, la Thaïlande, c’est Disneyland ».

La police est très présente en comparaison avec le Laos et nous n’échappons pas à un petit rappel à l’ordre. Le policier porte un uniforme qui nous rappelle celui des agents de la série américaine « CHIPS ». Il est très sympathique et nous indique avec un grand sourire que la ceinture est obligatoire avant de nous souhaiter un bon séjour. Les bases militaires sont nombreuses et les portraits géants du roi Rama IX sont dans toutes les villes. Nous faisons une halte à Nakhon Ratchasima où nous visitons un marché de nuit, un nombre incroyable de petits marchands y viennent vendre des babioles en tout genre. Nous ne nous sentons pas à l’aise dans ce brouhaha et décidons de nous mettre à la recherche d’un endroit calme pour la nuit. Nous remarquons un terrain vague derrière un petit restaurant idéal pour se poser sans être remarqué. Nous installons rapidement le couchage, mais la chaleur est étouffante, nous devons ouvrir les fenêtres pour ventiler l’habitacle afin de trouver le sommeil. Je me réveille pensant que le jour ne va pas tarder à se lever et je découvre avec surprise qu’il n’est que minuit. Des bruits extérieurs m’intriguent, ce sont des gémissements répétitifs, serions-nous sur un parking où des amants se retrouvent à l’abri des regards ? Je décale légèrement l’isolation en aluminium plaquée sur le pare brise et aperçois un jeune homme visiblement bien éméché en train de fendre l’air avec des mouvements décousus. J’en aperçois d’autres personnes qui discutent près de leurs motos, des jeunes filles qui dansent sur le balcon du petit immeuble, et je comprends alors qu’il s’agit d’une fête ou plus précisément d’un anniversaire. Je reconnais des musiques à la mode sur lesquelles nous dansions au Laos. Nous pensions trouver un endroit calme pour la nuit, c’est raté.

Nous sommes maintenant aux portes du Cambodge et nous allons enfin savoir si nous pourrons rejoindre l’équipe de Matt (Directeur de l’ONG Free The Bears). En effet, notre carnet de passage en douane (CPD) est périmé depuis juillet 2015, et même si le pays ne figure pas sur la liste de l’Automobile club, nos amis les Robin nous ont informés que les douaniers le demandaient.

A notre arrivée au poste frontière Thaï un individu nous indique que nous ne pouvons aller plus loin sans notre visa cambodgien. Il explique qu’il va s’occuper des formalités d’obtention de notre visa et après beaucoup d’hésitation nous entrons dans une grande salle blanche où se trouvent déjà d’autres voyageurs. Nous récupérons notre passeport, le visa est écrit à la main, avec traces de correcteur liquide alors que toutes les données nous concernant ont été renseignées sur un ordinateur de bureau. Tout paraît faux dans ce bureau qui ne ressemble pas à un consulat. Nous demandons une facture ou plutôt une feuille de carnet à souche qu’ils font tamponner par la caissière du parking. Nous sommes inquiets et essayons de nous rassurer et supposons que les autres voyageurs ont les mêmes visas, vrais ou faux ?

La sortie de Thaïlande est folklorique, les douaniers sont très décontractés et n’effectuent aucun contrôle du véhicule. Ils tentent d’aligner quelques mots en anglais et français, la petite webcam nous tire le portrait et GO GO GO il faut débarrasser le plancher.

Un douanier cambodgien vérifie nos visas, il relève à peine les yeux de son bureau et applique le tampon sans un mot, c’est tout bon, incroyable… Il reste Totoy et ce fameux CPD. Nous entrons dans un bâtiment imposant où le préposé à l’enregistrement des véhicules semble noyé sous des piles de documents qui encombrent son bureau. Nous présentons la carte grise de Totoy, l’homme est sympathique et nous explique, presqu’en s’excusant, qu’il a besoin du papier gris. Nous faisons les étonnés pendant qu’il fouille dans un tiroir et nous sort le feuillé gris d’un carnet de passage en douane. Nous n’avons pas le choix, nous lui présentons le CPD périmé qu’il tamponne à plusieurs reprises sans même le vérifier, pour finalement nous dire qu’il ne comprend pas pourquoi son supérieur lui impose de récupérer ce document. Nous ressortons avec un sourire jusqu’aux oreilles, la chance était de notre côté.

Nous roulons maintenant en direction de Siem Reap où l’on peut visiter la fabuleuse cité d’Angkor. La chaleur est étouffante (40°C) et sans climatisation dans Totoy, nous devons rouler les fenêtres ouvertes et le bruit nous fatigue plus que la conduite en elle-même. Le mois d’avril est le plus chaud de l’année dans cette région du monde. La paysage que nous traversons se résume à des palmiers et des maisons sur pilotis disséminées dans des rizières asséchées ; tapis jaunâtre que la mousson transformera en immense miroir.

Siem Reap et Angkor sont les passages obligés des touristes qui visitent le Cambodge. En Avril, il y a peu de touristes et on ose à peine imaginer la cohue dans les périodes d’affluence… Nous parcourons les pistes de l’ancienne capitale de l’empire Khmer et imaginons la splendeur de ces temples à l’époque où le territoire englobait le sud du Vietnam et du Laos, une grande partie de la Thaïlande et la pointe sud de la Birmanie.

Passage "éclair" au Cambodge
Passage "éclair" au Cambodge
Passage "éclair" au Cambodge
Passage "éclair" au Cambodge
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Passage "éclair" au Cambodge
Passage "éclair" au Cambodge
Passage "éclair" au Cambodge
Passage "éclair" au Cambodge
Passage "éclair" au Cambodge
Passage "éclair" au Cambodge
Passage "éclair" au Cambodge

A notre arrivée à Phnom Penh, nous découvrons une ville en pleine mutation, où les immeubles modernes s’imposent à côtés de bâtiments défraîchis dont la destruction semble déjà programmée. Nous rejoignons le zoo de Phnom Tamao à 45 kilomètres au sud de la capitale dans lequel se trouvent les installations de Free The Bears « FTB ». Matt nous a invités à venir découvrir ce sanctuaire qui compte 137 ours. On y trouve des ours à collier et des ours malais que l’on appelle également ours des cocotiers. Notre première surprise est de découvrir que les ours à collier ne sont pas toujours noirs et nous sommes subjugués par la beauté d’une femelle à la fourrure dorée. L’ours malais est le plus petit des ours, son poil est court et on le reconnaît facilement à sa tâche jaune orangée en forme de U sur le poitrail et à ses petites oreilles. Ses griffes démesurées et sa longue langue lui servent à extraire le miel et les insectes dont il se nourrit. Tous ces ours ont été secourus par l’équipe de Free The Bears, avant qu’ils ne soient vendus dans des fermes à bile ou dans des restaurants.

Matt compte sur notre présence pour faire évoluer le jardin d’enfants où ces derniers découvrent des informations sur la faune sauvage tout en s’amusant. Le chantier est beaucoup plus simple que celui de l’enclos de Kuang Si et heureusement car la température élevée (50° au soleil) rend le travail physique très pénible.

Nev le responsable du centre « FTB » nous conduits à la maison qui sera notre refuge jusqu’à fin avril. Nous nous attendions à une maison confortable, mais ce que nous découvrons dépasse largement nos attentes. Cette villa avec piscine, mise à disposition par un sympathisant de l’ONG, est immense et vide en avril car il n’y pas d’écovolontaires pendant la période du nouvel an Khmer. C’est un véritable paradis où nous allons pouvoir nous reposer et récupérer un peu des mois précédents où nous avons travaillé sans relâche.

Dès le lendemain, nous sommes sur le terrain pour imaginer et commander le matériel nécessaire aux nouvelles installations. Nous allons construire des nouveaux murets en béton et en bois afin de protéger les arbres existants et laisser la végétation reprendre vie et augmenter ainsi la surface végétale de la zone. Nous souhaitons réaliser une plateforme en bois à deux niveaux, identique à celle que l’on trouve dans les enclos des ours, avec le traditionnel hamac que les plantigrades affectionnent tant. Nous allons également réaliser un toit en bois sur le couloir d’entrée où des affiches et photos apporteront des informations sur la faune du Cambodge. D’autres petites améliorations et modifications seront réalisées en parallèle si le temps nous le permet.

Ce soir, au parc zoologique on fête le nouvel an avec quelques jours d’avance, car le personnel devra être mobilisé durant la semaine d’affluence entre le 13 et le 16 avril. L’orchestre et les danseuses sont en place et les jeux traditionnels débutent. On assiste à une course où deux participants doivent transporter d’un point A à un point B un œuf dans une petite cuillère serrée entre les dents. Le gagnant est celui qui amène le plus d’œufs dans le vase qui se trouve au point B. Pendant ce temps l’orchestre joue derrière un mur d’enceintes crachant leurs décibels et rendant toute discussion entre convives impossible. Des jeunes danseuses, trop maquillées et serrées dans des tenues très colorés, semblables à celle des majorettes en France, exécutent des chorégraphies qui régalent le public. Le jeu suivant consiste, pour le participant qui a les yeux bandés, de casser avec un gourdin, un vase rempli de farine suspendu à une poutre. Toute l’assistance crie et rit aux éclats lorsqu’un des concurrents casse le pot de terre d’où s’échappe un énorme nuage de poudre blanche. On commence à nous apporter les plats, la charmante femme de Nev qui se trouve à côté de moi se sert et m’invite à en faire de même. Je me sers du riz et de la viande en sauce et m’aperçois qu’une fourmi est tombée dans le riz ; je l’écarte discrètement de mon assiette et découvre qu’il y en a une autre que je dissimule sous le rebord de l’assiette. Je regarde la viande et là, des dizaines de fourmis baignent dans la sauce et sur la viande. La femme de Nev se penche alors vers moi et m’indique avec un sourire au coin des lèvres que c’est un plat traditionnel et que les fourmis sont là pour donner du goût. Nous rions tous deux et je déguste finalement ce plat étrange dans lequel je ne sens pas vraiment le goût des fourmis. Au Cambodge comme au Laos, la bière coule à flot pendant les fêtes et nous devons trinquer presque à chaque gorgée. Les verres se remplissent aussi vite que nous les buvons. Le retour à la maison va être difficile.

Au centre, nous travaillons avec des ouvriers cambodgiens qui ont une résistance incroyable à la chaleur. Le manque de matériel et de matériaux ralentit les travaux, mais le nouvel an arrive et nous devons stopper le chantier entre le 13 et le 17 avril pour rendre la zone aux visiteurs qui se pressent pendant les vacances.

Nous profitons de ces quelques jours pour visiter Phnom Penh et la tristement célèbre prison S21 dirigée par Duch durant le régime Khmer rouge. Nous avons eu l’occasion de nous documenter sur la période où ces combattants révolutionnaires ont tenté de créer un pays autosuffisant en opposition totale avec le système capitaliste dans lequel nous vivons actuellement. Le principe de dictature du prolétariat prônée par Mao était la référence absolue du régime et des camarades comme Duch. Mais la paranoïa des dirigeants et la haine envers les cambodgiens qui avaient pactisé avec le diable capitaliste lors du coup d’état soutenu par les américains ont entraîné une épuration ôtant la vie à environ 2 millions de personnes, soit un ¼ de la population de l’époque.

Nous avons pris le temps de regarder à nouveau le documentaire « Duch, le maître des forges de l’enfer » qui nous permet de prendre du recul sur cette période trouble de l’histoire. Cet ancien professeur de mathématiques nous expose sans détour sa vision des faits nous permettant de mieux comprendre les rouages du parti dirigé par Pol Pot.

Nous décidons de nous rendre dans le sud afin de revoir la mer que nous n’avons pas vue depuis 2 ans. A Kep nous découvrons une ancienne station balnéaire où les riches cambodgiens et les français avaient construit de superbes villas. Dans cette ville, symbole de l’enrichissement personnel, les Khmers rouges ont détruit l’ensemble des propriétés. Les traces sont encore bien visibles mais la ville se reconstruit petit à petit et accueille de plus en plus de touristes. Nous nous baignons dans une eau si chaude qu’elle ne nous rafraîchit pas et prenons le soleil sur une plage de sable fin. Les cambodgiennes se baignent habillées et certaines d’entre elles semblent découvrir la mer pour la première fois. Des groupes arrivent entassés dans les bennes de camion de marchandises avec des sacs de crabes et des gambas achetés au marché du village. Transporter des dizaines de personnes dans ces camions est habituel au Cambodge et nous en croisons souvent à la sortie des usines de textiles à la périphérie de Phnom Pehn.

La maison où nous vivons est située à côté d’un grand temple bouddhiste et les cérémonies pendant la période du nouvel an sont quotidiennes. Tous les soirs, la musique est tellement forte que l’on se croirait près d’une discothèque. Nous entendons des musiques traditionnelles mais également de la techno, ce qui nous intrigue. Nous nous rendons sur place et découvrons un spectacle étonnant, des haut-parleurs énormes sont posés dans une remorque de tracteur dans l’enceinte même du temple et une centaine de personnes déchaînées dansent à quelques mètres de l’immense statue de Bouddha. Imaginez-vous organiser une soirée techno sur le parvis de la basilique de Lisieux ; eh bien avec les bouddhistes c’est possible.

Une fois le nouvel an passé, nous reprenons notre activité sur le chantier de l’aire de jeux. Les températures sont extrêmes, et nous enregistrons 50° sur le toit que nous sommes en train de couvrir de rondins de bois. Cette couverture doit résister aux macaques qui ont la réputation de détruire tout ce qui leur passe entre les mains, comme par exemple mes lunettes de soleil dont je n’ai pu sauver que les verres.

Nous mettons le turbo dans la dernière semaine et Mat, son équipe et surtout les enfants sont très satisfaits des modifications apportées à l’aire de jeux. Nous avons donné une impulsion et les membres de l’équipe sont motivés pour poursuivre ce projet qui est maintenant entre leurs mains.

La première photo de la zone de jeux (après celle de la grenouille) correspond à la situation avant notre arrivée. Les photos suivantes sont les différents aménagements que nous avons mis en place avec l'équipe en 2 semaines.
La première photo de la zone de jeux (après celle de la grenouille) correspond à la situation avant notre arrivée. Les photos suivantes sont les différents aménagements que nous avons mis en place avec l'équipe en 2 semaines.
La première photo de la zone de jeux (après celle de la grenouille) correspond à la situation avant notre arrivée. Les photos suivantes sont les différents aménagements que nous avons mis en place avec l'équipe en 2 semaines.
La première photo de la zone de jeux (après celle de la grenouille) correspond à la situation avant notre arrivée. Les photos suivantes sont les différents aménagements que nous avons mis en place avec l'équipe en 2 semaines.
La première photo de la zone de jeux (après celle de la grenouille) correspond à la situation avant notre arrivée. Les photos suivantes sont les différents aménagements que nous avons mis en place avec l'équipe en 2 semaines.
La première photo de la zone de jeux (après celle de la grenouille) correspond à la situation avant notre arrivée. Les photos suivantes sont les différents aménagements que nous avons mis en place avec l'équipe en 2 semaines.
La première photo de la zone de jeux (après celle de la grenouille) correspond à la situation avant notre arrivée. Les photos suivantes sont les différents aménagements que nous avons mis en place avec l'équipe en 2 semaines.
La première photo de la zone de jeux (après celle de la grenouille) correspond à la situation avant notre arrivée. Les photos suivantes sont les différents aménagements que nous avons mis en place avec l'équipe en 2 semaines.
La première photo de la zone de jeux (après celle de la grenouille) correspond à la situation avant notre arrivée. Les photos suivantes sont les différents aménagements que nous avons mis en place avec l'équipe en 2 semaines.
La première photo de la zone de jeux (après celle de la grenouille) correspond à la situation avant notre arrivée. Les photos suivantes sont les différents aménagements que nous avons mis en place avec l'équipe en 2 semaines.
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La première photo de la zone de jeux (après celle de la grenouille) correspond à la situation avant notre arrivée. Les photos suivantes sont les différents aménagements que nous avons mis en place avec l'équipe en 2 semaines.
La première photo de la zone de jeux (après celle de la grenouille) correspond à la situation avant notre arrivée. Les photos suivantes sont les différents aménagements que nous avons mis en place avec l'équipe en 2 semaines.
La première photo de la zone de jeux (après celle de la grenouille) correspond à la situation avant notre arrivée. Les photos suivantes sont les différents aménagements que nous avons mis en place avec l'équipe en 2 semaines.
La première photo de la zone de jeux (après celle de la grenouille) correspond à la situation avant notre arrivée. Les photos suivantes sont les différents aménagements que nous avons mis en place avec l'équipe en 2 semaines.
La première photo de la zone de jeux (après celle de la grenouille) correspond à la situation avant notre arrivée. Les photos suivantes sont les différents aménagements que nous avons mis en place avec l'équipe en 2 semaines.

La première photo de la zone de jeux (après celle de la grenouille) correspond à la situation avant notre arrivée. Les photos suivantes sont les différents aménagements que nous avons mis en place avec l'équipe en 2 semaines.

Nous devons quitter le pays en empruntant la route 7 qui nous permettra de rentrer au Laos par le sud. Le paysage de rizière est toujours aussi monotone, mais nous traversons enfin des forêts dans le nord est. C’est dans cette zone que les ours sont les plus nombreux, mais malheureusement la forêt laisse souvent place à d’immenses plantations de palmier à huile. Cette saloperie est partout et les Cambodgiens commencent à céder à l’appel de ces sirènes, poison de la biodiversité en Asie et en Indonésie. Je peux vous assurer que lorsqu’on voit le désastre engendré par la production d’huile de palme, on regarde les étiquettes de ce que l’on achète et on BOYCOTTE, ici, en Europe et ailleurs.

A l’extrémité sud du Laos nous faisons une halte dans la région des « 4000 îles », archipel paisible composé de petites îles dont le plus grand nombre est encore sauvage et inhabité. Nous nous rendons sur l’île de Don Khong en pirogue et découvrons des chutes d’eau spectaculaires qui contrastent avec l’aspect paisible du majestueux Mékong. Nous remontons vers le nord en longeant le fleuve qui est la frontière physique entre la Thaïlande et le Laos. Nous avons l’impression de revenir chez nous et retrouvons la cuisine traditionnelle et le fameux riz collant qui est un régal. Les villes que nous traversons (Paksé, Savannakhet, Thakhek, Paksane) ne présentent pas un grand intérêt mais les Lao sont tellement accueillants et chaleureux que l’on se sent bien partout. De retour à Vientiane, nous retrouvons Sébastien au bureau de l’Elephant Conservation Center où nous allons laisser Totoy pendant 3 semaines. En effet, notre décision est prise nous retournons en France pour le mariage de Thierry, le frère de Céline, et la surprise va être de taille.

Passage "éclair" au Cambodge
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L
Comment allez vous tous les 2 depuis votre passage en Normandie ? Bonne continuation. A bientôt pour la suite de votre aventure.<br /> Je vous embrasse.
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C
Bonjour Catherine,<br /> Merci pour ton message, nous n'avons pas communiqué depuis un moment, mais tout va bien pour nous, nous travaillons pour un centre de conservation des éléphants et sommes à fond dans la construction d'un centre d'informations pour les visiteurs. Notre retour en France s'est super bien passé, même si cela a passé trop vite. On essaiera de donner des nouvelles, peut-être le mois prochain. <br /> Gros bisous
J
Bravo à nos deux aventuriers.J'ai apprécié les commentaires très précis et la qualité de la rédaction..On a vraiment l'impression d'être sur place et de découvrir en même temps que vous.
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M
C' est toujours avec grand plaisir et émotion que je lis le récit de votre parcours.J'admire les photos et les aménagements que vous faites là ou vous passez.Continuez a nous faire rêver;le monde entier a tellement besoin de personnes admirables comme vous deux.
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